Cindré – Cindré

Randonnée vélo qui s’étale sur 6 jours.

Samedi 12 Juillet

Les réveils sont mis à 06h00 pour être sur de nous assurer un départ au plus tard à 07h15 pour rejoindre Varenne-sur-Allier pour prendre un TER en direction de Nevers : point de départ de notre randonnée. Nous partons à l’heure prévue et nous raalions notre gare de départ en vélo : une bonne mise en jambe.
Nicolas et Gaëtan nous attendent au parking du port de Nevers. Après cette jonction nous prenons la piste cyclable Euro6 que nous allons suivre jusqu’à Paray-le-Monial. Cette première journée se déroule sans problème et nous arrivons à Decize à 14h30. Nous prenons nos chambres à l’hôtel du Port. Après une bonne douche, Maryse et moi allons visiter le centre ville et déguster une bonne glace pendant que Delphine et Gaëtan vont profiter d’un peu de fraicheur à la Pointe des Halles où il est possible de se baigner dans la Loire. Retour à l’hôtel – apéro – diner et nous rejoignons nos chambres.

Dimanche 13 Juillet – Decize – Le Fourneau.

Après un solide petite déjeuner, nous préparons notre départ pour le Fourneau : récupération des vélos, vérification que nos montures mécaniques, pour certaines électrifiées, sont prêtes à nous faire parcourir l’Euro6 jusqu’à notre point d’arrivée nous les enfourchons à l’heure prévue pour le départ soit 10h00. Nous commençons par nous arrêter à la boulangerie dans le centre ville de Decize pour acheter le casse-croûte pour le déjeuner.Malheureusement celle-ci ne fait que du sucré alors nous faisons un détour par le Carrefour Market pour faire un complément. Au niveau du temps la météo nous indique des orages pour le début de soirée alors notre but est d’être arrivés avant 16h30 : heure à laquelle nous pourrons récupérer notre chambre. Les 48 km que nous parcouruont se font sous une chaleur parfois lourde et principalement sur des itinéraires partacgés. Nous faisons deux haltes : une première sur les levées de la Loire pour nous rafraichir et une seonce à Cronat pour le pique-nique du midi. Nous arrvions à notre gite « la Maison du Canal » à 14H30 et nous prenons la voiture pour aller à l’étang du Breuil pour prendre un pot. Gaëtan passe la fin de cet après midi au toboggan nautique. Pour nous retour à lnotre chambre d’hôte pour recharger les batteries et prendre une douche. En déplaçant mon vélo je m’aperçois que la roue arrière est crevée : donc réparation.
Le gite dans lequel nous sommes n’assure pas les repas du soir alors ce sera pizza. nous souhaitons jouer au Quarkel mais un dé&but d’orage nous arrête avant que nous puissions en faire deux parties. Et ensuite dodo.

Lundi 14 Juillet – Le Fourneau – Digoin

La routine est installée : petit-Déjeuner – Préparation des vélos – Départ. Une étape qui se déroule sur l’Euro 6 dont la première partie, entre Le Fourneau et Diou est implantée sur l’ancienne voie ferrée qui reliait le Fourneau à Toulon-sur-Arroux prolongement de la ligne de Gilly-sur-Loire à Cercy-la-Tour. A Diou nous retrouvons le canal latéral à la Loire que nous suivons sans le quitter jusqu’à Digoin.
Nous rejoignons notre hébergement le Relais du Canalou, prenons nos chambres et partons pique-niquer au bord du canal.
L’après-midi, pendant que Delphine et Gaëtan vont à la piscine, avec Maryse nous partons en vélo pour découvrir l’écluse de régulation que nous ne trouverons pas. Au retour nous visitons la très belle église Notre-Dame-de-la-Providence sur laquelle est implanté un nid de cigognes.
Le soir nous dinons à notre hôtel.
Un beau parcours par une température plus supportable que la veille et sur une EuroVélo 6 parfaitement entretenue.

Mardi 15 Juillet – Digouin – Paray-le-Monial

Étape la plus courte de notre parcours. Ce choix a été fait pour nous permettre de faire du tourisme et de visiter les lieux intéressants de Digouin et de Paray-le-Monial. La matinée a été consacrée à visiter Digoin et notamment son musée de la faïencerie qui regroupe 8000 pièces.
Nous partons de cette ville aux alentours de 13h00 pour rejoindre Paray-le-Monial.

Digoin
Cette ville est surtout connue pour son pont canal et sa tradition céramique.
Le Pont Canal
Construit entre 1832 et 1836 sous les ordres de l’ingénieur Julien il permet au canal latéral à la Loire de franchir la Loire. Il est long de 243 mètres et est percé de 11 arches
La tradition céramique
La ville doit sa réputation et son histoire à la qualité du travail de ses faïenciers depuis plusieurs siècles.
C’est une manufacture de céramiques stannifères que les Sieurs Pérouse et Caquet installent dans une ancienne hostellerie en ruine qui est à l’origine de la fayencerie de Digoin. C’était en 1775. La manufacture produit essentiellement des pièces dites « à cul noir » destinées à la consommation courante et des pièces aux revers émaillés blancs, peu onéreuses et qui trouvent commerce en Amérique du Sud, principalement au Brésil. La manufacture fonctionnera jusqu’à la fin de la terreur (en 1793) et emploie entre 50 et 100 ouvriers.
L’implantation des faïenciers de Sarreguemines en 1874 à la faveur de l’annexion allemande de l’Alsace-Lorraine ainsi que l’essor des Grès et Poterie et de la Compagnie des Fours (future Allia) marquent le tournant industriel de la ville. La fayencerie produisit une porcelaine hôtelière réputée jusqu’à sa fermeture définitive le 27 Mai 2022.
On notera qu’à Digoin, fayencerie s’écrit toujours avec un « Y ».Le musée de la céramique rend hommage au savoir-faire et au travail des faïenciers. Quelques 8000 pièces de faïencerie y sont exposées.

Notre-dame-de-la-Providence
Sa façade dispose de tympans et de chapiteaux sculptés entre 1975 et 1978 par le tailleur de pierre Pierre Griot (Cluny) d’après des dessins de Michel Bouillot.

Paray-le-Monial
Patrimoine religieux important.
Cet état est du au fait que c’est dans cette ville que Jésus apparaît à sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), lui dévoilant son Cœur  » brûlant d’amour pour tous les hommes « . Jeune fille de la région, Marguerite-Marie entre au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial en 1671. Elle a de nombreuses apparitions, authentifiées par son confesseur jésuite, saint Claude La Colombière. Jésus demande l’instauration de la fête du Sacré-Cœur, qui a lieu chaque année en juin. À la suite de ces apparitions, la spiritualité du Sacré-Cœur se répand dans le monde entier. Sainte Marguerite-Marie a été canonisée le 13 mai 1920 et saint Claude La Colombière le 12 mai 1992
Mosaïque
Paray-le-Monial est l’un des rares lieux consacrés à la mosaïque. Issu de l’héritage du savoir-faire de Paul Charnoz, Paray-le-Monial possède depuis 2011 le titre de « Cité Mosaïque » grâce aux nombreuses activités proposées autour de cet art. Ce musée est devenu le détenteur du savoir-faire de la technique de fabrication du fameux grès cérame dessiné par incrustation.

Ces pièces constituées de lamelles en feuillard de laiton de 6/10ème de mm d’épaisseur, assemblées suivant un dessin de base et soudées entre elles, sont de véritables pièces d’orfèvrerie. Cet outillage est indispensable pour la réalisation des carreaux de grès cérames dessinés par incrustation des poudres d’argiles colorées. L’association du musée est détentrice d’une collection unique de 629 modèles cloisonnés inscrite aux Monuments Historiques.