Nifflon le Haut

Le Sciard (1325 m) – Pointe d’Ireuse (1891 m) – Nifflon d’en Haut – Nifflon d’en Bas

Ce matin le temps est à l’orage et la pluie menace. Malgré tout je décide de partir vers la Buchille. Comme je n’ai pas envie de me trouver tout de suite dans de fortes pentes je décide de garer la voiture au Sciard . Cette solution présente un double intérêt. Le premier est de ne pas avoir à remonter vers la Buchille à la fin de la randonnée. Le deuxième est de pouvoir entammer ce petit tour sur une pente montante douce.

La première partie de la randonnée se passe donc sur la route qui mène à la Buchille. L’accès au sommet se fait par une faille dans la montagne de Crève Coeur. Le dénivellé est rude mais de nombreuses prises naturelles permettent une grimpette aisée.

Le chemin passe par la pointe d’Ireuse avec une vue à 360° puis redescend vers l’alpage de Nifflon d’en Haut.

Cet alpage pris dans un cirque est absolument magnifique. Il abrite un lieu de culte Notre Dame des Neiges. Tous les chalets d’alpage sont parfaitement entretenus. Il y en a qui sert de refuge. Il possible de venir y passer la nuit après avoir pris contact avec l’office de tourisme de Belleveaux.

Alpage de Nifflon d’en Haut

Jusqu’en 1965 environ les fromages étaient fabriqués sur l’alpage.

La descente se fait dans la forêt et en pente douce vers Nifflon d’en Bas. Après une petite halte je rejoins le Sciard pour récupérer la voiture

Histoire de la Chapelle des Neiges

La chapelle remonte à la Révolution, lorsque l’abbé Rey, curé de la commune, y disait la messe en secret.

En 1796, il y célèbre la Fête Dieu et c’est en commémoration de cet évènement qu’on décida de construire une chapelle dans un premier temps en bois (dans un autre emplacement actuel de l’édifice), puis en pierre en 1821

Elle est dédié à Notre Dame des Neiges à cause des névés dont les alpagistes se servaient pour abreuver les troupeaux.

En 1866, une première restauration eut lieu et on lui ajouta un clocher à bulbe.

Vers 1962 et 1963, l’édifice est réparé en majeure partie.

En 1978, la chapelle fut restaurée par les habitants de la commune, les charpentes et toitures ont été refaites, un nouveau bulbe est mis en place.

Nifflon – « Là où l’eau ne coule pas » – un alpage sans eau

Quans les alpagistes montaient en été leur principale préoccupation était le ravitaillement en eau pour eux et leur bétail.

Les eaux sde pluie étaient récupérées par les toits dans des « toenes ». Pendant les périodes de sécheresse la seule possibillité était de descendre dans des « tannes – trous profonds où la neige reste toute l’année) et remonter la neige à l’aide de hottes pour la faire fondre sur le toit des chalets pour que la précieuse eau ainsi obtenues aillent dans les toenes. Une hotte chargée pouvait peser jusqu’à 80 kg et une vache boit 50 litres d’eau par jour.